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Mise à jour

13 mars 2019

Cahier de textes
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Méthodologie
Révisions EAF
Secondes - Séquence 3 : Le Tartuffe

Sequence 3: le tartuffe ou imposteur - Moliere 

Dans quelle mesure la comédie corrige-t-elle les défauts par le rire?

 

Séance 1: Molière et le théâtre en 1664

Diaporama qui retrace l'histoire de la comédie de l'antiquité au temps de Molière

Les personnages de la Commedia dell Arte

 

Influence du contexte politique et religieux sur la littérature?

Objectif: connaître l'histoire littéraire

1664 première création du Tartuffe 

Rappel: il existe plusieurs formes de comique:

-comique de geste

-comique de répétition

-comique de caractère 

-comique de situation 

- comique de langage 

 

1662: 1ere grande comédie en 5 actes et en vers alexandrins l'école des femmes.

Castigat ridendo mores= corriger les moeurs par le rire

 

Moliere critique :

-les petits marquis 

-les médecins 

-les maris cocus

-les précieuses

-les mariages forcés

 

Il franchit un pas avec le tartuffe en s'attaquant à la religion.

 

Moliere (1622-1673): études de droit, père tapissier royal

1643: création illustre théâtre =>ne marche pas

1646-48:départ province

Emprisonné pour dettes

1661: règne Louis XIV

Tartuffe donne lieu à un affrontement entre les faux dévots et la cour.

1664: pièce interdite 

1665: don Juan  (contre la religion )

->libertin de moeurs et de pensées 

->rejet religion

 

1667: rejoue Tartuffe modifié en 5 actes  (au lieu de 3)

-> encore interdite

->attendre 1669 pour accepter pièce 

 

Synthèse: le contexte et la vie de Molière influencent son oeuvre.

 

Séance 2: acte 1, scène 1 

Quelles sont les caractéristiques de la scène d’exposition ? 

TEXTE 

 Le Tartuffe est une comédie de Molière, parue pour la première fois en 1664. Elle met en scène Tartuffe, un hypocrite et faux dévot qui use des préceptes religieux afin de s’accaparer les biens d’Orgon (dont il est le protégé), ainsi que le coeur de sa femme, Elmire. La pièce fut censurée durant cinq années, avant d’être autorisée en 1669.

ACTE I Scène 1

Madame Pernelle, Elmire, Cléante, Damis, Dorine, Flipote.

Madame Pernelle Allons, Flipote, allons ; que d’eux je me délivre.

Elmire Vous marchez d’un tel pas, qu’on a peine à vous suivre.

Madame Pernelle Laissez, ma bru, laissez ; ne venez pas plus loin ; Ce sont toutes façons dont je n’ai pas besoin.

Elmire De ce que l’on vous doit envers vous on s’acquitte. Mais, ma mère, d’où vient que vous sortez si vite ?

Madame Pernelle C’est que je ne puis voir tout ce ménage-ci, Et que de me complaire on ne prend nul souci. Oui, je sors de chez vous fort mal édifiée : Dans toutes mes leçons j’y suis contrariée ; On n’y respecte rien, chacun y parle haut, Et c’est tout justement la cour du roi Pétaud.

Dorine Si…

Madame Pernelle Vous êtes, ma mie, une fille suivante, Un peu trop forte en gueule, et fort impertinente ; Vous vous mêlez sur tout de dire votre avis.

Damis Mais…

Madame Pernelle Vous êtes un sot en trois lettres, mon fils ; C’est moi qui vous le dis, qui suis votre grand’mère ; Et j’ai prédit cent fois à mon fils, votre père, Que vous preniez tout l’air d’un méchant garnement, Et ne lui donneriez jamais que du tourment.

Mariane Je crois…

Madame Pernelle Mon Dieu ! sa sœur, vous faites la discrète, Et vous n’y touchez pas, tant vous semblez doucette ; Mais il n’est, comme on dit, pire eau que l’eau qui dort, Et vous menez sous chape un train que je hais fort. Elmire Mais, ma mère…

Madame Pernelle Ma bru, qu’il ne vous en déplaise, Votre conduite, en tout, est tout à fait mauvaise ; Vous devriez leur mettre un bon exemple aux yeux ; Et leur défunte mère en usait beaucoup mieux. Vous êtes dépensière ; et cet état me blesse, Que vous alliez vêtue ainsi qu’une princesse. Quiconque à son mari veut plaire seulement, Ma bru, n’a pas besoin de tant d’ajustement.

Cléante Mais, madame, après tout…

Madame Pernelle Pour vous, monsieur son frère, Je vous estime fort, vous aime, et vous révère ; Mais enfin si j’étais de mon fils son époux, Je vous prierais bien fort de n’entrer point chez nous. Sans cesse vous prêchez des maximes de vivre Qui par d’honnêtes gens ne se doivent point suivre. Je vous parle un peu franc ; mais c’est là mon humeur, Et je ne mâche point ce que j’ai sur le cœur.

Damis Votre Monsieur Tartuffe est bien heureux, sans doute…

Madame Pernelle C’est un homme de bien qu’il faut que l’on écoute ; Et je ne puis souffrir sans me mettre en courroux, De le voir querellé par un fou comme vous. Damis Quoi ! je souffrirai, moi, qu’un cagot de critique Vienne usurper céans un pouvoir tyrannique ; Et que nous ne puissions à rien nous divertir, Si ce beau monsieur-là n’y daigne consentir ? 

 

Hypothèses de lectures :

-présentation de la plupart des personnages

-« in medias res » -> l’histoire a déjà commencé avant la pièce 

-susciter l’intérêt du spectateur

-portrait morale des personnages

-liens familiaux entre les personnages

-amorce de l’intrigue : tensions entre les personnages

-classe sociale des personnages

-comique -> annonce du genre de la pièce 

 

La scène d’exposition présente les personnages présents sur scène mais également ceux qui apparaissent plus tard. Dans cette scène, le portrait des personnages révèle la vision de Madame Pernelle sur sa famille. Elle dresse un portrait moral péjoratif de ses interlocuteurs à l’exception de Tartuffe. On apprend au travers de ces répliques que Madame Pernelle est une femme autoritaire. En effet, elle utilise un ton injonctif marqué par les différents impératifs. « Allons », « laissez ». De plus, c’est une femme déterminée et pressée ce qui suggère l’isotopique de la marche « tel pas », « peine à vous suivre ». Enfin, elle entend faire régner l’ordre dans la maison de son fils et ne supporte pas la contradiction, les aposiopèses soulignent qu’elle coupe la parole de quiconque essaie de se défendre.

La scène d’exposition permet également de situer la pièce. La didascalie initiale nous informe sur le lieu « Paris » de même que la référence au roi Petaut, la cour des mendiants étant situées autour de Notre-Dame. De plus, les personnages évolue dans un milieu social aisé comme le montre l’isitopie de l’argent.

La scène d’exposition permet également d’ébaucher l’intrigue à venir. D’emblée, le personnage éponyme est évoqué en termes mélioratifs par Madame Pernelle : « c’est un homme de bien », alors que le reste de la famille semble désapprouver la confiance qu’elle lui témoigne.

L’antiphrase de Damis souligne le décalage d’opinion et amorce une querelle autour de Tartuffe.

La première scène informe sur le genre de la pièce. Il s’agit d’une comédie. En effet, plusieurs comiques sont perceptible : le comique de gestes est sous entendu par la didascalie interne ( vers deux et six) ; le comique de langage mise en valeur par le décalage entre le vocabulaire de Madame Pernelle et le reste de la famille ; le comique de situation repose sur la différence d’attitude entre Madame Pernelle et sa famille enfin, un comique de caractère qui fait de Madame Pernelle, un type, une vieille femme égoïste et intransigeante. 

Cette scène a pour fonction de susciter l’intérêt du spectateur-lecteur.

 

Correction du cahier de vie culturelle

 

Introduction :

Pour parvenir à jouer, Le Tartuffe ou l’imposteur, comédie en cinq actes et en vers, Molière a dû soutenir une longue lutte contre une cabale conduite par une association pieuse qui prétendait surveiller les mœurs et stimuler la foi. On lui reprochait de calomnier la religion  en peignant un escroc qui use du masque de la dévotion pour s’établir dans une famille.

En effet, Tartuffe s’installe chez un bon bourgeois dévot, M. Orgon  qui, avec sa mère Mme Pernelle, le prennent pour un saint. Pour Elmire, le femme d’Orgon, pour ses enfants, pour son frère Cléante et pour Dorine, la suivante, ce n’est qu’un hypocrite.

La première scène, la scène d’exposition, toute de mouvement, est centrée autour de Mme Pernelle qui mène une dispute familiale.

Hypothèse de sens : une scène  qui répond admirablement aux exigences de l’exposition, exposition vive et profondément comique.

I°) Les caractéristiques d’une scène d’exposition

a) le cadre spatio temporel

- une maison bourgeoise

- des indices de la comédie classique

b. les relations entre les personnages

- « ma bru, ma mère, une fille suivante, mon fils, grand-mère, votre père, sa sœur, leur défunte mère, son frère »

            => indications nombreuses et précises sur les liens entre les personnages. Caractéristique de l’exposition.  

- Une galerie de portraits :

* omniprésence des adjectifs ou des noms qui visent à caractériser les personnages :

« forte en gueule, impertinente, méchant garnement, discrète, doucette, dépensière, vêtue ainsi qu’une princesse »

            => caractérisent les personnages = vus par Mme Pernelle mais caractères qui se confirmeront dans le suite de la pièce.

c) l'amorce de l'intrigue

une famille divisée

- deux images de Tartuffe, représentatives de deux clans :

  • Un formé de la grand-mère (et d’Orgon) : les « tartuffiés »
  • L’autre avec les autres personnages : les « anti-Tartuffe »

            - Les deux clans apparaissent donc dès la scène d’exposition. Engendre une attitude particulière du spectateur qui va devoir trancher et choisir un camp.

Transition

La scène d’exposition propose cependant une originalité notable = le nombre de personnages sur scène => 7. Une scène d’exposition de groupe très rare dans la dramaturgie classique (plutôt un ou deux personnages). Cette présence participe  au caractère comique de la pièce…

II°) Une scène d’exposition comique

a.    le comique de mots

- récurrence des phrases interrompues par Mme Pernelle = vivacité et comique. A chaque fois qu’un personnage prend la parole = critique.

- phrases généralement assez courtes, très ponctuées ( point-virgule, virgule, point de suspension) = participent à la vivacité de la scène.

- les proverbes / les expressions 

            - « c’est tout justement la cour du roi Pétaut » = tournure proverbiale qui désigne un lieu de désordre et de confusion où tout le monde est maître. Image comique.

            - « il n’est pire eau que l’eau qui dort »

            - « vous menez sous chape » 

=> proverbes vieillis. Pittoresque = décrit Mme Pernelle => vielle aïeule dépassée. Sert aussi au comique de la pièce ! 

- langage familier, cru = comique :

            - « forte en gueule » = comique. Langage trivial et cru.

            - « je ne mâche point ce que j’ai sur le cœur »

            -« ma mie, doucette »

=> véhémence verbale d’une efficacité comique assurée. Mme Pernelle = chef d’orchestre de la scène d’exposition.

- le vocabulaire dépréciatif / mélioratif 

            - dans la 1ère partie de la scène = vocabulaire dépréciatif de Mmme Pernelle envers sa famille

            - dans la seconde =

                                   - vocabulaire dépréciatif de la famille envers Tartuffe ( « cagot de critique, critique zélé, gueux, faire le maître, hypocrisie, jaloux »)

                                   - vocabulaire mélioratif de Mme Pernelle envers Tartuffe ( « homme de bien, bien contrôlé, Ciel, ordres pieux,… »)  

=> oppositions qui prêtent à rire.

b) le comique de gestes

quasi absent  

c) le comique de situation

La dispute de Mme Pernelle avec les autres

d) le comique de caractèrecomique de caractère :

son caractère est ridicule et prête à rire (trop emportée, autoritaire)
 
    Son nom : parallèle avec Peronnelle
    Lors de la 1ère mise en scène et bien d’autres ensuite, le personnage était joué par un homme
    Pas d’informations sur son costume, les déplacements ou expressions
    Propos inconvenants pour une personne de la haute société.

Conclusion

Une scène classique réussie avec des impressions de vie, de mouvement, de parfaite vraisemblance et de d’irrésistible drôlerie. Une première scène donc qui joue bien son rôle : on a envie de poursuivre la lecture ou la représentation et le ton général de la pièce est donnée, c’est une comédie.

 

Séance 4 : acte 1 sc 4

Un portrait implicite

Comment l’échange sur scène permet il de dresser le portrait du personnage absent ?

 

Séance 5  / Act III, sc 3 Tartuffe - la scène de séduction

Tartuffe s’installe chez un bon bourgeois dévot, M. Orgon  qui, avec sa mère Mme Pernelle, le prennent pour un saint. Pour Elmire, la femme d’Orgon, pour ses enfants, pour son frère Cléante et pour Dorine, la suivante, ce n’est qu’un hypocrite.

Au cours de la troisième scène de l’acte III, Tartuffe s’entretient avec Elmire. Celui-ci lui ouvre son cœur : il est épris d’elle. La jeune femme peut lui céder sans crainte, les gens comme lui « brûlent d’un feu discret ».

Hypothèse de sens : une scène d’aveu au cours de laquelle l’argumentation de Tartuffe permet de la caractériser.

I°) L’argumentation dans le texte

a.    Structure du texte

- v. 933-954 => argument 1 = l’amour mystique : aimer les belles créatures, c’est aimer et révérer le Créateur ; ma passion n’est donc pas coupable, je vous offre mon cœur.  Argument qui s’oppose à la notion de désir, de plaisir,…

- v. 987-1000 => argument 2 = liaison secrète. Critique des « galants de cour » bavards. Argument qui devrait être tout à fait rassurant pour Elmire… mais qui s’oppose totalement à l’amour mystique…

                            => arguments bien choisis par Tartuffe pour convaincre et persuader Elmire.

b.    Syntaxe : l’art de persuader

- utilisation du présent de vérité générale => ce qu’il dit apparaît comme des maximes =>persuasif («  attache, étouffe, étale,… »)

- utilisation du « nous » inclusif :  Tartuffe et Elmire sont pareils ( « les gens comme nous, …. »)

- apostrophe : « ô beauté toute aimable » => discours élogieux. Surprenant dans une comédie => exagération du personnage ?

 

c.    Lexique et image

- tous les termes mélioratifs adressés à Elmire => persuasif.

- tous les termes péjoratifs pour « les galants de cours » = critique les autres pour montrer qu’il est différent, donc bien.

- champ lexical de la religion => argument 1 : l’amour qu’il porte à Elmire est justifié par la religion (amour mystique).

- champ lexical de la description physique => scène d’aveu, éloge de la femme aimée.

- champ lexical de l’amour/ passion => scène de déclaration amoureuse. Termes excessifs.

- périphrase « auteur de la nature » = Dieu => discours raffiné, persuasif.

Une scène d’aveu originale : Tartuffe convoque un discours travaillé pour séduire Elmire => est-il sincère ou, une fois de plus, hypocrite ? 

II°) Caractérisation du personnage

a.    Evolution du texte

- les 2 arguments s’enchaînent car le premier est un échec ( l’offre d’un amour mystique laisse Elmire de glace)

=> Tartuffe jette alors le masque de la dévotion pour parler de plaisir ! => personnage versatile, évoluant selon les désirs de l’autre.

- deuxième argument => montre toute la fourberie du personnage, toute l’hypocrisie !  

b.    Exagérations

- « ses plus rares merveilles »

- « des beautés » => pluriel hyperbolique.

- « au plus beau des portraits »

- apostrophe « ô beauté toute aimable »

            => discours de l’excès qui donne au personnage un certain ridicule (d’autant qu’Elmire reste de glace !)

et surtout qui le fait apparaître comme un personnage qui n’est pas sincère => même dans cette scène d’aveu le personnage est hypocrite …

Conclusion    

Une scène tout à fait particulière puisque l’être aimé n’est pas ouvert aux propositions du Tartuffe : cet aveu particulièrement travaillé par le personnage permet au spectateur de voir un peu mieux qui est ce personnage : un calculateur et un fourbe.

Mais c’est surtout à Elmire et autres personnages de la pièce que cette scène va servir : scène capitale puisque la perfidie du personnage n’est plus à démontrer, il va juste falloir utiliser ces aveux…

Séance 6 : Comparaison monologue d'Euclion et monologue d'Harpagon

 

ETUDE COMPARATIVE - PLAUTE / MOLIERE- L'aulularia (la marmite) Acte IV, 10 – L'Avare, Acte IV, 7

 

 

EUCLION, seul.- Je suis mort ! Je suis égorgé ! Je suis assassiné! Où courir ? Où ne pas courir ?Arrêtez ! Arrêtez ! Au voleur ! Qui ? Lequel ? Je ne sais ; je ne vois plus, je marche dans les ténèbres. Où vais-je ? Où suis-je ? Qui suis-je ? Je ne sais ; je n'ai plus ma tête. Au secours ! Ah ! je vous prie, je vous en conjure, montrez-moi celui qui me l'a ravie ... Vous autres cachés sous vos robes blanchies, et assis comme des honnêtes gens ... Parle, toi, je veux t'en croire ; ta figure annonce un homme de bien... Qu'est-ce ? Pourquoi riez-vous? On vous connaît tous. Certainement, il y a ici plus d'un voleur... Eh bien ! Dis ; aucun d'eux ne l’a prise ? Tu me donnes le coup de la mort. Dis-moi donc qui l'a pris ? Tu l'ignores ! Ah! Malheureux, malheureux!C'est fait de moi ; plus de ressource, je suis dépouillé de tout ! Jour déplorable, jour funeste, qui m'apporte la misère et la faim ! Il n'y a pas de mortel sur la terre qui ait éprouvé un pareil désastre. Et qu'ai-je à faire de la vie, à présent que j'ai perdu un si beau trésor, que je gardais avec tant de soin? Pour lui, je me dérobais le nécessaire, je me refusais toute satisfaction, tout plaisir. A présent j'ai tout perdu ! Et il fait la joie d'un autre qui me ruine et qui me tue! Non, je ne puis supporter cette idée.

 

HARPAGON, seul sur scène

Au voleur ! Au voleur ! A l'assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste Ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu'est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N'est-il point là ? N'est-il point ici ? Qui est-ce ?Arrête. Rends-moi mon argent, coquin... (il se prend lui-même le bras). Ah ! c'est moi. Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! Mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami ! On m'a privé de toi ; et puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde : sans toi, il m'est impossible de vivre. C'en est fait, je n'en puis plus ; je me meurs, je suis mort, je suis enterré. N'y a-t-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent, ou en m'apprenant qui l'a pris ? Euh ? Que dites-vous ?Ce n'est personne. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu'avec beaucoup de soin on ait épié l'heure ; et l'on a choisi justement le temps que je parlais à mon traître de fils. Sortons. Je veux aller quérir justice, et faire donner la question à toute la maison : à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout le semble mon voleur. Eh ! De quoi est-ce qu'on parle là ? De celui qui m'a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l'on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l'on m'en dise. N'est-il point caché là parmi vous ? Ils me regardent tous, et se mettent à rire. Vous verrez qu'ils ont part sans doute au vol que l'on m'a fait.Allons vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes, des potences et des bourreaux. Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve pas mon argent, je me pendrai moi-même après."

 

            Consignes:

            A partir de l'étude de la scène 7 de l'acte IV menée en classe, vous montrerez, dans un paragraphe construit, que Molière s'est  inspiré du monologue d'Euclion.

 

            Analysez pour cela :

  1. la construction du monologue
  2. les sentiments des personnages : Euclion / Harpagon
  3. les procédés utilisés pour faire rire : gestes, mots...

Pensez à rapprocher ou opposer les deux extraits en les citant dans votre texte.

 

Les sentiments des personnages

Détresse, désarroi, désespoir, trouble, colère, folie

Il s’agit en fait d’une comédie : 

On peut mettre en évidence différents comiques :

a)            le comique de gestes « il se prend le bras »

b)            le comique de situation : une disproportion entre le vol de la cassette et la réaction du personnage (exagération)

c)            le comique de langage : 

a.    personnification de l’argent « mon cher ami »

b.    gradation « je meurs, je suis mort, je suis enterré »

c.     oxymore « mon pauvre argent »

d.    accumulation : « des archers, des prévôts… »

e.    langage hyperbolique

d)            comique de caractère : accentuation du ridicule et de l’avare de du personnage

 

Séance 7 :  

SYNTHESE CONCLUSIVE

LES CARACTERISTIQUES DE LA COMEDIE CLASSIQUE

Une pièce en 3 ou 5 actes, en vers ou en prose

Des personnages appartenant à la bourgeoisie et leurs domestiques

Un langage courant parfois familier

Des lieux familiers, maisons bourgeoises, à Paris

Une fonction de dénonciation des défauts de la société CASTIGAT RIDENDO MORES

Une intrigue prinicpale : un mariage arrangé, forcé

Un dénouement caractéristique :

Tous les personnages sont présents sur scène

Le dénouement est heureux, il finit par un mariage consenti

Il résout l'intrigue.

Dans la comédie antique on avait recours à l'intervention des dieux : le deus ex machina, ici l'envoyé du roi intervient comme un deus ex machina

En effet,  il reste peu vraisemblable que le roi intervienne dans les affaires privées d’une famille bourgeoise. Cela rappelle en fait les interventions divines du théâtre antique, ce que l’on nomme « deus ex machina ».

 

Le comique dans « Le Tartuffe »

LE COMIQUE DE GESTES

ressorts les plus évidents du comique explicités dans les didascalies : les gifles (surtout quand, comme celle d’Orgon à Dorine, elle n’atteint pas son but (II, 2) et les coupsles bousculades, gestes et mouvements répétitifs telle la scène entre Valère et Mariane (II, 4), ou la « toux » d’Elmire (IV, 5) 

rythme des scènes qui nous permet d’imaginer la vie donnée à la pièce par la gestuelle, par exemple dans l’acte I, scène 1.

* à déduire des didascalies internes ou externes comme lorsque Tartuffe propose du jus de réglisse à Elmire

LE COMIQUE DE LANGAGE

* jeux de mots

* répétitions tel Orgon avec  » Et Tartuffe ? »

* langage familier de MMe Pernelle

* polysémie du langage (plusieurs sens pour le même mot)

* les personnages se coupent la parole, se répondent en écho

LE COMIQUE DE CARACTÈRE

Le conflit est à la base des comédies de Molière, ici entre Orgon et sa servante, entre Mme Pernelle et la famille, entre amoureux qui se croient trahis…, personnages qui rappellent ceux des comédies antiques.

effets de grossissement des défauts

* décalage avec l'image du modèle de l'Honnête Homme

LE COMIQUE DE SITUATION

Dans l’antiquité, le comique de situation repose essentiellement sur l’inversion des rapports de forces : revanche de l’esclave sur le maître, du fils sur le père, du pauvre sur le riche, du paysan sur le lettré, de la femme sur l’homme… Il s’agit de faire rire de ce que l’on respecte d’habitude, donc de démythifier le pouvoir en exorcisant la peur qu’il peut provoquer. 

            C’est ce procédé que reprend la farce au moyen-âge en déstabilisant les « puissants » : en les plaçant dans des situations inhabituelles, comme Orgon caché sous la table ; en recourant à des déguisements parfois ; en créant des quiproquos qui les égarent ; en multipliant les coups de théâtre qui les surprennent.       

* quiproquo

* renversement de situation

* témoin caché

 


Date de création : 13/11/2017 º 19:59
Dernière modification : 16/12/2018 º 21:00
Catégorie : Secondes
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Dernières nouvelles

LE NOUVEAU LYCEE 

 

 

1. La grille horaire de la nouvelle classe de seconde générale et technologique (mise en œuvre à partir de septembre 2019) :
                                                    

 

ENSEIGNEMENTS Horaires élèves
   
Enseignements communs  
Français 4 H
Histoire-géographie 3 H
Langue vivante A et Langue vivante B (1) (a) (b) 5 H 30
Sciences économiques et sociales 4 H
Physique-chimie 3 H
Sciences. de la vie et de la Terre 1 H 30
Education physique et sportive 2 H
Enseignement moral et civique  0 H 30
Sciences numériques 1 H
 Mathématiques 4 H
Accompagnement personnalisé (c)  
Education au choix de l'orientation : 54 H/an
Heures de vie de classe 10 H/an
   
Enseignements optionnels  
   
1) Un enseignement général au choix parmi :  
Langue et culture de l'Antiquité : latin (e) 3 H
Langue et culture de l'Antiquité : grec (e) 3 H
Langue vivante C (a) (b) 3 H

Arts (au choix : arts plastiques ou cinéma-audiovisuel ou danse ou histoire des arts ou musique ou théâtre) :

3 H
Education physique et sportive 3 H
Arts du cirque 6 H
Ecologie-agronomie-territoires-développement durable (d) 3 H
   
2) Un enseignement technologique au choix  parmi :  
Sante et social 1 H 30
Biotechnologies 1 H 30
Sciences et laboratoire 1 H 30
Sciences de l'ingénieur  1 H 30
Créations et innovations technologiques 1 H 30 
Création et culture design 6 H
Hippologie et équitation (d) 3 H
Pratiques sociales et culturelles (d) 3 H
Pratiques professionnelles (d) 3 H
   
Atelier artistique :  72 H/ an
   

(1) Enveloppe globalisée

(a) La LVA ou B peut être régionale

(b) Enseignement auquel peut s'ajouter une heure avec un assistant de langue

(c) Volume horaire déterminé selon les besoins de l'élève

(d) Enseignement assuré uniquement dans les lycées généraux et technologiques agricoles

(e) Les enseignements optionnels de Langue et culture de l'Antiquité latin et grec peuvent être choisis en plus des enseignements optionnels choisis par ailleurs

Quelques observations :

  1. Cette grille confirme la disparition des enseignements de détermination en tant que tels. De ce fait, certains d'entre eux apparaissent désormais en tant que faisant partie des enseignements communs (les SES), d'autres en tant qu'enseignements optionnels au choix (c'est le cas de l'ensemble des enseignements technologiques).
     
  2. On ne manquera pas d'être surpris par la disparition de l'enseignement d'économie et gestion en seconde GT, alors que cet enseignement et la série STMG sont maintenus en première et terminale ainsi qu'on peut le voir dans les grilles d'horaires de ces deux autres niveaux du lycée. Explication la plus probable : on se dirigerait vers un programme de SES en seconde qui intégrerait les deux , et supposerait une collaboration des professeurs des deux disciplines. Certains pensent qu'il a aurait un simple oubli qui ne va pas tarder à être corrigé. Nous n'y croyons guère à ce stade de l'élaboration des textes. Une réplique des professeurs de sciences économiques et sociales - qui sont majoritaires à y voir une dénaturation de leur enseignement - est promise. C'est là un aspect très sensible de cette réforme. Les choses pourraient donc bouger dans les semaines qui viennent.
     
  3. Il y a un autre grand absent dans cette grille horaire : l'enseignement des "Sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration" (STHR). Cela s'explique par le fait que cette filière technologique est dite "spécifique", ce qui signifie qu'elle commence par une classe de seconde technologique pré spécialisée. Ce principe est maintenu : il y aura encore des "secondes technologiques spécifiques STHR". Le projet de grille horaire figure en annexe du projet d'arrêté. Il en ira très probablement de même pour l'actuelle "seconde technologique spécifique Techniques de la musique et de la danse", dont par contre la future grille horaire n'est pas annexée à ce projet d'arrêté. Cela viendra sans doute ultérieurement.
     
  4. On ne parle plus de LV1/2/3 mais de LVA/B/C. Ce n'est pas un changement majeur, mais c'est à souligner
     
  5. Il est annoncé par l'article 5 de ce projet d'arrêté, et dans cette grille horaire, qu'en ce qui concerne les heures dévolues à l'accompagnement personnalisé, le volume horaire sera "déterminé selon les besoins de l'élève". Toujours dans l'article 5, il est précisé que "l' AP en classe de seconde est destiné à améliorer les compétences scolaires des élèves dans la maîtrise écrite et orale de la langue française et en mathématiques". Cela s'ajoute donc aux 54 heures annuelles spécifiquement dévolues à l' "éducation au choix de l'orientation". Pour le financement de l'AP, l'article 4 du projet de décret dit qu' " une enveloppe de 12 h par semaine et par division est laissée à la disposition des établissements (...). Son utilisation fait l'objet d'une consultation du Conseil pédagogique"..

 

2. La grille horaire de la nouvelle classe de première et terminale générale (mise en œuvre en septembre 2019 pour celle de classe de première, en septembre 2020 pour celle de classe terminale) :

 

 

Enseignements communs Première Terminale
     
 Philosophie   4 H 
 Français  4 H  
 Histoire-géographie  3 H  3 H
 Langue vivante A et B (enveloppe horaire globalisée) (1)  4 H 30  4 H
 Education physique et sportive  2 H  2 H
 Enseignement scientifique  2 H  2 H
 Enseignement moral et civique  0 H 30  0 H 30
 Heures de vie de classe  10 H/an  10 H/an
     
 Enseignements de spécialité 
(trois au choix en première, deux (3) en terminale)
   
     
 Arts (2)   4 H  6 H
 Histoire, géographie, géopolitique et sciences politiques  4 H  6 H
 Humanités, littérature et philosophie  4 H  6 H
 Langue et littérature étrangère  4 H  6 H
 Mathématiques  4 H  6 H
 Numérique et sciences informatiques  4 H  6 H
 Physique-chimie  4 H  6 H
 Sciences de la vie et de la Terre  4 H  6 H
 Biologie-écologie (3)   4 H  6 H
 Sciences de l'ingénieur   4 H  6 H
 Sciences économiques et sociales   4 H  6 H
     
 Accompagnement personnalisé (4)      
 Education au choix de l'orientation  54 H/an  54 H/an
 Heures de vie de classe   10 H/an  10 H/an
     
 Enseignements optionnels
1 enseignement parmi (en première et terminale)
   
     
Langue vivante  3 H 3 H
Langue et civilisation de l'Antiquité : latin  3 H 3 H
Langue et civilisation de l'Antiquité : grec 3 H 3 H
Education physique et sportive 3 H 3 H
Arts (2)  3 H 3 H
Hippologie et équitation (3) 3 H 3 H
Agronomie-économie-territoires (3) 3 H 3 H
     
 1 enseignement parmi (uniquement en terminale) (5) :    
     
Mathématiques complémentaires (6)    3 H
Mathématiques expertes (7)     3 H
Droit et grands enjeux du monde contemporain    3 H
     

(1) Enveloppe globalisée

(2) Au choix, et selon l'offre de l'établissement : arts plastiques ou cinéma-audiovisuel ou danse ou histoire des arts ou musique ou théâtre

(3) Uniquement dans les lycées relevant du Ministère de l'agriculture

(4) Volume horaire déterminé selon les besoins des élèves

(5) Peut se cumuler avec une option du groupe précédent

(6) Pour les élèves ne choisissant pas en terminale la spécialité mathématiques

(7) Pour des élèves ayant choisi en terminale la spécialité mathématiques

  

Quelques observations :

  1. Le choix des deux enseignements de spécialité de classe terminale ne peut se faire que parmi les trois enseignements de spécialité suivis en classe de première. Pour l'examen du baccalauréat, ils donnent lieu à deux épreuves écrites à évaluation externe, passées au printemps, et dont les résultats seront donc pris en compte dans le dossier de candidature en vue du passage dans l'enseignement supérieur. Après ces deux épreuves écrites du baccalauréat, les professeurs des deux enseignements concernés gardent leurs élèves sur les mêmes emplois du temps afin de les préparer à l'épreuve de "grand oral", fondée sur ces deux enseignements.
     
  2. Pour l'accompagnement personnalisé (hors "éducation au choix d'éducation" qui fait l'objet de 54 heures annuelles spécifiques), chaque établissement reçoit une enveloppe globale de 12 heures par semaine et par division. Son usage est défini au sein de l'établissement.
     
  3. La philosophie fait une entrée remarquée en classe de première générale, sous forme d'un enseignement de spécialité mixte puisque combinant "humanités, littérature et philosophie". Il pourra être pris en charge soit par un seul enseignant, soit par une équipe pluridisciplinaire
     
  4. L'enseignement de spécialité "numérique et sciences informatiques" ne correspondant à aucune spécialité actuelle d'enseignement, le recrutement des enseignants qui en seront chargés se fera localement, avec l'aide éventuelle des corps d'inspection. Ce pourra être un seul professeur ou une équipe pluridisciplinaire.
     
  5. On est fort surpris de voir que l'enseignement des "sciences politiques", qui faisait jusque là partie des programmes de "sciences économiques et sociales" (aussi bien dans le programme tronc commun, que dans celui de l'enseignement de spécialité de "sciences sociales et politiques"), soit désormais confié aux professeurs d'histoire-géographie. Il y a manifestement là une preuve de plus de la volonté ministérielle de recentrer l'enseignement des "sciences économiques et sociales" vers une sorte de "noyau dur" fait principalement des seules "sciences économiques". Cette mesure est à mettre en parallèle avec ce que nous écrivons en commentaire de la grille horaire de classe de seconde concernant la volonté de fusionner les enseignements de SES et d'économie-gestion.

3. La grille horaire des nouvelles classes de premières et terminales technologiques (mise en ouvre en septembre 2019 pour les classes de première, en septembre 2020 pour celles de terminale) : 

 

Contrairement à ce qui a été décidé concernant la voie générale, il n'y a pas de suppression des filières dans la voie technologique.

Dans la grille qui suit figurent une grande partie partie des futures filières technologiques dont on note qu'elles conservent leurs appellations actuelles : STD2A (sciences et technologies du design et des arts appliqués). STHR (sciences et technologies de l'hôtellerie et de la restauration), STI2D (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable), STL (sciences et technologies des laboratoires). STMG (sciences et technologies du management et de la gestion), ST2S (sciences et technologies de la santé et du social). Deux autres sont absentes et feront l'objet de textes ultérieurs : les filières STMD (sciences et technologies de la musique et de la danse), et STAV (sciences et technologies de l'agronomie et du vivant), cette dernière filière technologique n'étant proposée que dans les lycées agricoles.

 

Enseignements communs    Première Terminale
     
 Français  3 H  
 Philosophie     2 H
 Histoire-géographie  1 H 30  1 H 30
 Enseignement moral et civique  0 H 30  0 H 30
 Langues vivantes A et B  (1)   3 H  3 H
 Enseignement technologique en langue vivante (2)  1 H  1 H
 Education physique et sportive   3 H  3 H
     
 Accompagnement personnalisé (3)    
     
 Education au choix de l'orientation  54 H/an  54 H/an
 Heures de vie de classe  10 H/an  10 H/an
     
 Enseignements de spécialités (4)    
     
 STD2A    
Physique-chimie 2 H  
Outils et langages numériques 2 H  
Design et métiers d'art  14 H  
Analyse et méthodes en design   9 H
Conception et création en design et métiers d'art    9 H
Enseignement optionnel au choix du candidat (5)  3 H 3 H
     

STHR

   
Enseignement scientifique/alimentation-environnement  (ESAE) 3 H  
Sciences et technologies culinaires et des services  (STCS) 10 H  
ESAE + SCTS   13 H
Economie et gestion hôtelière 5 H 5 H
 Enseignement optionnel au choix du candidat (5)  3 H 3 H
     
 STI2D    
 Innovation technologique  3 H  
 Ingénierie et développement durable  9 H  
 Ingénierie, innovation et développement durable (6)     12 H
 Physique-chimie et mathématiques   6 H  6 H
 Enseignement optionnel au choix du candidat (5)   3 H  3 H
     
 STL    
 Physique-chimie et mathématiques  5 H  5 H
 Biochimie-biologie  4 H  
Biotechnologie ou Sciences physiques et chimiques en et chimiques en laboratoire (7)     13 H
 Enseignement optionnel au choix du candidat (5)   3 H  3 H
     
 STMG    
 Sciences et gestion du numérique   7 H  
 Management    4 H  
Management, sciences de gestion et numérique (8)    10 H
Droit et économie 4 H 4 H
Enseignement optionnel au choix (5)  3 H 3 H
     
STI2S    
Physique-chimie pour la santé 3 H  
Biologie et physiopathologie 5 H  
Chimie-biologie et physiopathologie humaines   8 H
Sciences et techniques sanitaires et sociales 7 H 8 H
Enseignement optionnel au choix (5) 3 H 3 H
     
Atelier artistique (9)  72 H/an  72 H/an
     

(1) Horaire globalisé

(2) L'enseignement technologique de langue vivante A est pris en charge conjointement par un enseignant d'une discipline technologique, et un enseignant de langue vivante

(3) Volume horaire déterminé selon les besoins des élèves

(4) Les enseignements de spécialités sont spécifiques à chaque filière et sous filière

(5) Au choix de l'élève, et selon l'offre de l'établissement : arts (voir liste dans les grilles horaires précédentes) ou éducation physique et sportive ou langue vivante C (uniquement pour les élèves de la filière STHR)

(6) En STI2D, un enseignement spécifique parmi : architecture et construction; énergies et environnement; innovation technologique et éco-conception; systèmes d'information et numérique

(7) En STL : selon la spécialité choisie par l'élève ("physique et chimie en laboratoire" ou "biotechnologies")

(8) En STMG, un enseignement spécifique parmi : gestion et finance; mercatique (marketing); systèmes d'information de gestion

(9) Selon l'offre de l'établissement, peut être proposé pour toutes les séries technologiques

 

 Quelques observations :

  1. Si toutes les séries technologiques conservent leurs appellations actuelles, plusieurs d'entre elles voient leurs sous spécialités évoluer : la filière STI2D est subdivisée en "architecture et construction"; "énergies et environnement"; "innovation technologique et éco-conception"; "systèmes d'information et numérique"; la filière STMG est subdivisée en "gestion et finance";" mercatique" (marketing); "système d'information de gestion"; la filière STL est subdivisée en "biotechnologies" et "sciences physiques et chimiques en laboratoire" 
     
  2. En voie technologique, l'accompagnement personnalisé n'a pas le même objectif que dans la voie générale. A l'article 4 du projet d'arrêté concernant la voie technologique, il est écrit que "l'AP est destiné à soutenir la capacité d'apprendre et de progresser des élèves, notamment dans leur travail personnel, à amélorer leur compétences et à contribuer à la construction de leur autonomie intellectuelle. En classe terminale, l'AP prend appui prioritairement sur les enseignements de spécialité propres à la série".
     
  3. Comme pour la voie générale, "une enveloppe horaire est laissée à la disposition de l'établissement" (principalement pour la mise en œuvre de l'AP). Il est précisé dans l'article 7 du projet d'arrêté qu' "elle est calculée en divisant le nombre d'élèves prévus au sein de l'établissement à la rentrée dans les classes de première et de terminale des séries technologiques par 29 et en le multipliant par : sept pour la série STMG; dix pour la série ST2S; quatorze pour les séries STD2A, STI2D, STL et STHR"

4. L'article 9 ajoute que "les élèves volontaires peuvent bénéficier de stages de remise à niveau pour éviter un redoublement" ainsi que "de stage passerelles lors des changements de voie d'orientation"
 

5. Disparition très surprenante, en filière STMG, de la spécialité "Communication/ressources humaines". Simple oubli des rédacteurs du projet d'arrêté ou volonté délibérée ? A suivre.

 

Bruno MAGLIULO

Inspecteur d'académie honoraire


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